Trois, de Sarah Lotz

523 pages

Éditeur : Fleuve noir

Date de parution : le 22 mai 2014

Prix : 19€90

Quatrième de couverture

« Jeudi noir sur la planète. Ce jour-là, quatre avions de ligne s’écrasent aux quatre coins du globe. Troublante coïncidence, d’autant que sur trois des quatre sites de la catastrophe, les secouristes découvrent un rescapé. Chaque fois, il s’agit d’un enfant et chaque fois, sa survie tient du miracle.
La presse internationale s’empare de l’événement, il n’est bientôt plus question que des « Trois » et les spéculations à leur sujet vont bon train. Certains fanatiques religieux voient même en eux l’incarnation des cavaliers de l’Apocalypse, à ce détail près qu’ils devraient être quatre… Y aurait-il un quatrième survivant ?
Dans le même temps, les familles qui ont recueilli les enfants sont confrontées à des événements étranges. Alors qui sont au juste ces enfants ? Et que veulent-ils ? »

Mon avis

Le 12 janvier 2012, un jeudi noir, quatre avions de ligne se sont écrasés à quelques heures d’intervalle. Dans chacun de ces accidents, sauf dans l’un d’entre eux, un enfant a été retrouvé vivant. Ces trois survivants sont alors surnommés « les Trois ». Leur survie tient du miracle et très vite plusieurs hypothèses sont envisagées : hypothèse religieuse avec l’incarnation des cavaliers de l’Apocalypse, hypothèse surnaturelle avec l’évocation d’extraterrestres…

Nous suivons dans ce roman le récit d’Elspeth Martins qui relate des interviews qu’elle a réalisées durant ces événements. Elle interrogera la famille proche ou des amis des victimes, mais également, par exemple, les personnes arrivées en premier sur les lieux des accidents.

La quatrième de couverture m’a donnée très envie de découvrir ce roman. Néanmoins, je ressors déçue de ma lecture. Ne vous attendez pas à lire un thriller, loin de là. De plus, l’aspect religieux est beaucoup évoqué dans ce roman, un aspect que je n’apprécie pas particulièrement ; je me suis donc ennuyée.

Au début, la narration est un peu déroutante puisque l’histoire est racontée comme un reportage mené par Elspeth Martins. Mais grâce à ce style de narration, j’avais l’impression que tous ces événements et les reportages étaient réels. Elspeth Martins interroge des personnes proches des victimes, mais également des personnes extérieures aux faits et événements. Je trouve que leurs interviews n’apportent pas grand chose. Ça alourdit l’histoire de détails insignifiants. Je me suis d’ailleurs ennuyée à plusieurs reprises car j’ai ressenti trop de longueurs et de répétitions des faits.
Concernant le dénouement final, j’ai été un peu surprise. Étant plongée tout au long de l’histoire dans des interviews, comme si les événements s’étaient réellement passés, je suis tombée de haut puisque la fin n’est pas réaliste. Cette conclusion avait d’ailleurs déjà été évoquée comme hypothèse dans plusieurs chapitres. Du coup, je la trouve décevante et bâclée. Cette pointe de fantastique est de trop et finalement je me suis dis « tout ça pour ça ? ».

Pour conclure, malgré un style de narration qui m’a permis de me plonger dans cette histoire comme si elle était réelle, j’ai ressenti bien trop de longueurs et la pointe de fantastique est clairement de trop.

   J’ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l’imaginaire. 

La note de Rex

2 sur 5

 

 

 

Publié le 25 novembre 2014, dans Chroniques de l'imaginaire, Fantastique. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Doh… J’ai bien hâte de le lire, mais là, tu me fais peur un peu avec ton côté religieux car je ne peux pas dire que c’est le sujet qui me passionne le plus 😦 On verra si j’accroche plus que toi … xox

  2. Un livre très particulier, je ne sais pas trop si j’ai aimé ou non…

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