Archives de Catégorie: Dystopie

Abîmes et ténèbres (tome 1 – L’éclipse), de Nora Roberts

505 pages

Éditeur : J’ai Lu

Date de parution : le 7 mars 2018

Prix : 14€90

Quatrième de couverture

« Au Nouvel An, un virus inconnu se répand puis tue le tiers de la population mondiale en seulement quelques semaines. Les rescapés fuient, les villes se dépeuplent. Mais à la croisée des chemins se rejoignent certaines destinées. Arlys, journaliste télé, quitte New York, devenue hostile et dangereuse. Lana, enceinte, trouve refuge dans le Maryland auprès de Simon, un ancien militaire. Et quand l’heure sera venue pour Fallon de venir au monde, la prophétie se révélera. Car cette enfant devra un jour sauver l’humanité. Celui de ses quinze ans… »

Mon avis

La famille MacLeod passe les fêtes de fin d’année en Ecosse. Mais lorsqu’ils retournent tous chez eux, ils ne se doutent pas qu’ils sont porteurs d’une maladie qui va se propager très rapidement et faire des millions de morts. On pourrait croire que c’est la fin du monde, c’est l’anarchie dans le monde entier et il faut se méfier des gens qui, pour certains, sont devenus vraiment tarés. Personne n’est en sécurité… Mais les personnages que nous suivons devront se battre et s’habituer à ce nouveau monde s’ils veulent survivre.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome. Je n’avais jamais lu de Nora Roberts, mais celui-ci m’a donné envie de le lire pour son côté dystopique. Je dois néanmoins avouer que j’ai été surprise par le côté fantastique que j’ai moyennement apprécié. L’auteure pose les bases de son histoire dans ce premier tome, mais il est tout de même rythmé et addictif.

Nous suivons de nombreux personnages, mais ils sont tous agréables à suivre. Ils se battront tous pour survivre dans ce nouveau monde, un monde où le chaos règne désormais.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome, mais je n’ai pas trop accroché au côté fantastique. J’aurai aimé une belle dystopie sans fantastique !

Je remercie les éditions J’ai Lu pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.

La note de Rex

3 sur 5

 

Les insurgés (saison 1 – Conquête), de Elle Kennedy

335 pages

Éditeur : Editions Hugo Roman

Date de parution : le 14 septembre 2017

Prix : 17 €

Quatrième de couverture

« Le Conseil Mondial a pris le pouvoir et instauré la loi martiale.

Dans un monde soumis au chaos, Hudson Lane s’est enfuie de la cité dirigée par son frère, le chef des Exécutants, pour rejoindre les Insurgés. Dans sa fuite effrénée, elle croise le chemin de Connor Mackenzie qui a pris la tête des Insurgés. Elle ne peut lui révéler sa véritable identité. Entre ces deux-là naît une attirance immédiate, mais Connor n’est pas du tout prêt à accueillir une inconnue dans son groupe et Hudson va devoir lutter pour se faire accepter.

Or, son terrible secret va finir par être découvert, sa situation au sein des Insurgés est devenue plus que précaire. Connor va-t-il accepter qu’elle reste parmi eux ? »

Mon avis

Hudson s’est enfuie de la cité dirigée par son frère, Dominik, le chef des Exécutants. Sur sa route, elle croise un groupe d’Insurgés dirigé par Connor. Elle demande à Connor d’intégrer son groupe, chose qu’il fini par accepter difficilement. Hudson va alors devoir prouver au groupe qu’elle est digne de confiance, mais ne peut pas leur dévoiler sa véritable identité et son véritable passé. De plus, Hudson et Connor étant attirés l’un par l’autre, comment réagirait-il s’il découvrait son identité ?

J’ai découvert l’auteure avec sa saga Off-Campus, j’avais donc hâte de me plonger dans sa nouvelle série. Cette parution était très attendue : un mélange de dystopie et de romance ! Je ressors un peu déçue de ma lecture car j’aurai aimé que le côté post-apocalyptique soit plus présent. Le côté érotique prend trop d’ampleur à mon goût. Néanmoins, j’ai passé passé un bon moment de lecture !

Concernant l’univers, le monde dépend du Conseil Mondial qui a sous ses ordres des Exécuteurs afin de faire régner l’ordre. Mais le peuple s’est rebellé contre cet état et ont créé plusieurs groupes : les Insurgés.

Concernant les personnages, Hudson est la sœur de Dominik, le chef des Exécutants. Autant vous dire que si les Insurgés découvrent sa véritable identité, ça risque d’être compliqué pour elle. Quant à Connor, il a une raison d’en vouloir à Dominik et ne cherche qu’une chose : le tuer. Malgré un début difficile entre Connor et Hudson, ils sont attirés l’un par l’autre et ne s’en cacheront pas. J’ai un ressenti un peu bizarre par rapport à ces scènes érotiques puisque Connor et Hudson n’hésitent pas à faire ça en public ou à plusieurs par exemple. Attention, le sexe est omniprésent dans cet opus. Ce livre n’est donc pas à mettre en toutes les mains.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome, malgré une déception sur le côté érotique qui est trop mis en avant au détriment du côté dystopique. Néanmoins, j’ai hâte de voir ce que le deuxième tome nous réserve ! 🙂

Je remercie grandement Déborah, Olivia et les éditions Hugo Roman pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.

La note de Rex

3 sur 5

The Curse (tome 1), de Marie Rutkoski

456 pages

Éditeur : Lumen

Date de parution : le 16 février 2017

Prix : 15€

Quatrième de couverture

« GAGNER PEUT ETRE LA PIRE DES MALÉDICTIONS…

Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armer ou se marier. mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la « malédiction du vainqueur »: celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.

Elle ignore encore qu’elle est loin, bien loin, d’avoir fini de payer son geste. Joueuse hors paire, stratège conformée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l’esclave, Arin, et comprend qu’il n’est pas qui il paraît… Mais ce qu’elle soupçonne n’est qu’une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple. »

Mon avis

Dans cet opus, les Valoriens ont envahi les Herranis et ont gagné leur guerre. Ils ont ainsi réduits les Herranis en esclavage. Alors qu’un jour Kestrel, la fille du général de l’Empire des Valoriens, se balade avec son amie, elle assiste à une vente aux enchères d’esclaves et achète au prix fort un esclave dénommé Arin. Mais qui est-il réellement ? Que cache-t-il ?

Ce premier tome m’a séduite dès que j’ai vu sa couverture, qui est magnifique. J’ai apprécié que l’auteure explique clairement l’univers assez sombre qu’elle a créé, l’histoire des Valoriens et des Herranis. Cet opus est plus qu’une simple dystopie : on y découvre des stratégies de guerre par exemple. Néanmoins, l’Empire est relativement calme. Nous suivons donc les personnages qui ont pour seule préoccupation le bal, les jeux… L’univers créé par l’auteure est vraiment bien expliqué et très intéressant. La plume de l’auteure est agréable et fluide. Une fois plongée dans ce roman, il m’était impossible de le lâcher.

Concernant les personnages, Kestrel est une jeune femme mûre, réfléchie et stratège. Elle ne supporte pas les injustices envers les Herranis. C’est d’ailleurs l’une des seules à s’adresser à eux. Grâce à cela, elle développera petit à petit sa relation avec Arin. Elle pense avoir deviné une partie du passé d’Arin, mais elle est encore loin de connaître la vérité.
Arin est un esclave intelligent qui cache beaucoup de choses. Contrairement à ce qu’on pourrait croire dès les premières pages, la romance entre Kestrel et Arin n’est pas aussi simple que dans d’autres romans. Vous imaginez bien qu’un esclave Herranis et la fille du Général de l’Empire des Valoriens ne vont pas tomber dans les bras l’un de l’autre aussi facilement.

Pour conclure, un univers riche, des personnages intéressants, de l’action, des enjeux politiques, des manipulations ; des ingrédients parfaits pour passer un très bon moment de lecture. J’ai hâte de lire la suite de cette saga.

 

J’ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l’Imaginaire.

La note de Rex

4 sur 5

Manipulation (tome 1 – Corbeaux), de Juliette Lemaître

394 pages

Éditeur : Edition Hachette

Date de parution : le 22 février 2017

Prix : 18€00

Quatrième de couverture

« Ils vont venir ici. Liz, ils vont venir et les ténèbres se refermeront sur moi… sur toi… sur tout le monde.

Liza vit avec sa sœur, à l’écart de la Société . Elle a promis de toujours la protéger, elle, la petite Anna qui n’a jamais su marcher. Mais en quelques heures, leur destin bascule. Anna est capturée par la Milice.

Liza n’a pas le choix. Si elle veut revoir sa sœur, elle va devoir quitter le monde qu’elle connait et entrer dans cette Société qui retient Anna prisonnière. Quitte à tomber dans le piège tendu par son président, un homme manipulateur et sans scrupules…« 

Mon avis

Liza et Anna vivent seules dans une ferme, loin de la Société dirigée par le Président Connor. Liza veille sur Anna qui ne peut pas marcher. Alors qu’un jour elle s’absente pour aller chercher de la nourriture, les Corbeaux, la milice de la Société, font une descente à la ferme. A son retour, Liza comprend vite que sa sœur a été kidnappée. Un seul moyen de la sauver : se rendre aussi discrètement que possible au sein de la Société et récupérer sa sœur. Mais de son côté, Connor, intrigué par les facultés d’Anna, ne la lâchera pas aussi facilement…

J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette dystopie que j’ai dévorée très rapidement ! J’avais peur de trop ressentir le côté jeunesse des personnages, mais ce ne fut vraiment pas le cas. Quant à l’auteure, elle était au lycée lorsqu’elle a écrit cet opus. Je n’ai pas ressenti son jeune âge dans son écriture, mais j’aurais apprécié un peu plus de profondeur dans l’histoire.

S’agissant des personnages, Liza est très mature. Elle a une lourde responsabilité puisque c’est elle qui doit faire tourner la ferme et s’occuper de sa sœur. Elle n’hésitera pas à aller la sauver, prête à tout pour la retrouver. Elle fera d’ailleurs la rencontre de Calim qui l’aidera dans ses mésaventures. S’agissant d’Anna, elle a des dons un peu spéciaux. Qui est-elle vraiment ? C’est ce que cherche à savoir Connor. Il n’hésitera pas à torturer cette pauvre Anna qui n’a que huit ans pour parvenir à ses fins. On aimerait tellement la consoler ! Quant à Connor, il est détestable mais nécessaire à l’histoire.

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce premier tome. Oui, l’histoire manque un peu de profondeur, oui, certaines choses sont un peu faciles, mais c’est vraiment une dystopie que je vous conseille de découvrir !

J’ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l’Imaginaire.

La note de Rex

5 sur 5

Transférés, de Kate Blair

262 pages

Éditeur : Editions Michel Lafon

Date de parution : le 13 avril 2017

Prix : 16€95

Quatrième de couverture

« Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection.

C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. A 16 ans, elle est la fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre. Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier transfert. Mais à l’hôpital, Talia sauve une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien, dans les ghettos.

Grâce à Galien, Talia découvre l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé.

Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru… y compris son propre père. »

Mon avis

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une dystopie, même s’il s’agit d’une dystopie Young Adult, j’avais hâte de me plonger dedans. Je dois avouer que j’ai lu ce livre d’une traite, en une soirée. J’ai tout de suite accroché à l’univers créé par l’auteur. Même si j’étais un peu déçue de l’évolution de l’histoire qui évolue trop simplement, j’ai passé un très bon moment de lecture. Je trouve également dommage que ce roman soit court, j’aurai tellement aimé que l’univers de l’auteur soit plus développé !

Concernant les personnages, nous suivons Talia, une jeune fille de seize ans. C’est la fille d’un homme politique en pleine campagne pour devenir Premier Ministre d’Angleterre. Il passe peu de temps avec sa fille qui se retrouve assez souvent seule, sa mère étant décédée. Talia vit dans un petit cocon, protégée par son père. Alors qu’elle est juste enrhumée, elle va subir un transfert pour éliminer cette maladie. Mais à l’hopital, elle va sauver une petite fille qui est en train de se faire agresser juste sous ses yeux. A partir de ce moment là, sa vie va basculer. Talia va découvrir l’envers du décor, fera plusieurs erreurs qui auront de graves conséquences et rencontrera Galien.

Je trouve dommage que les personnages ne soient pas plus développés, comme l’ensemble de l’univers. Même si ce roman a tous les ingrédients pour accrocher le lecteur, si l’histoire, les personnages et l’univers étaient plus développés, il serait vraiment génial. L’idée de l’auteur sur le transfert des maladies était vraiment très bonne. C’est également dommage qu’elle en parle finalement peu et qu’elle ne soit pas beaucoup développé.

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture avec cette dystopie Young Adult. Je regrette seulement le manque de profondeur, de développement de l’histoire, des personnages et des idées de l’auteur.

Je m’excuse auprès de Camille pour ce retard de chronique. Je remercie grandement Camille et les éditions Michel Lafon pour leur confiance et pour cette jolie découverte dans le cadre de notre partenariat.

La note de Rex

3 sur 5

Glass Sword (tome 2), de Victoria Aveyard

472 pages

Éditeur : Le Masque (collection MsK)

Date de parution : le 10 février 2016

Prix : 18€

Chronique du 1er tome

Quatrième de couverture

« Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.
Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.
Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix. »

Mon avis

J’ai eu du mal à me plonger dans ce roman car j’ai oublié l’histoire et les personnages, même si j’avais adoré le premier tome. C’est bien dommage de devoir attendre aussi longtemps pour connaître la suite d’un roman.

Je ressors déçue de ma lecture. Alors que j’avais vraiment adoré le premier tome, le deuxième tome est plat en comparaison. Dans le premier tiers du roman, j’étais contente de me replonger dans l’histoire, de retrouver les personnages et l’univers créé par l’auteur (malgré certains oublis). Mais au bout d’un moment, ça devient plat, ça manque d’action. Mais quand l’action a enfin fait son apparition, je n’ai malheureusement pas réussi à apprécier l’intrigue.

S’agissant des personnages, nous suivons principalement Mare. Mare est un personnage qui a beaucoup changé et malheureusement dans le mauvais sens. Je ne l’ai pas apprécié dans cet opus. J’aurai par contre aimé découvrir les nouveaux personnages dont on sait que peu de choses.

Pour conclure, ce deuxième tome est une déception pour moi. J’espère que le troisième tome sera meilleur et aussi bon que le premier !

Je remercie les éditions du Masque (collection MsK) pour cette lecture dans le cadre de notre partenariat.

La note de Rex

2 sur 5

La vie rêvée d’Eve (tome 2 – Le choix), de Anna Carey

279 pages

Éditeur : Michel Lafon

Date de parution : le 9 juin 2016

Prix : 16€95

Chronique du 1er tome

Quatrième de couverture

« Pour la première fois depuis qu’elle s’est échappée du pensionnat, Eve peut dormir sur ses deux oreilles. Elle vit à Califia, un refuge pour les femmes. Cependant sa sécurité a un prix : elle a dû abandonner Caleb, le garçon qu’elle aime.

Quand elle apprend qu’il a des ennuis, Eve part de nouveau dans la Zone pour le sauver. Mais elle est capturée et emprisonnée dans la Cité des Sables, la capitale et de la nouvelle Amérique. Là, elle découvre alors un secret terrifiant sur son passé.

Eve est tentée de fuir, mais les conséquences de son départ pourraient être mortelles pour ses proches. Il lui fait désormais faire un choix extrême : sauver ceux qu’elle aime… ou risquer de perdre Caleb pour toujours.« 

Mon avis

Ève vit à Califia, un refuge pour femmes. Elle a donc dû laisser l’homme qu’elle aime, Caleb, derrière elle. On la suit un peu au sein de ce refuge où elle doit s’apprêter à fuir à chaque instant au cas où les soldats du Roi la retrouvent. On assiste à ses belles retrouvailles avec son amie Arden. Puis, voulant sauver Caleb, Ève s’enfuit du refuge avec Arden. Malheureusement, elle s’est fait piéger. Elle est capturée et emprisonnée dans la Cité des Sables où une révélation fera basculer sa vie.

J’avais été déçue par le premier tome de cette saga car je trouvais qu’il n’était pas assez approfondi et qu’il y avait beaucoup de choses simples. J’appréhendais donc un peu mes retrouvailles avec Ève, mais j’en ressors agréablement surprise. La plume de l’auteur est toujours agréable à lire. L’action et le suspens sont au rendez-vous. Lorsque Ève s’enfuit pour sauver Caleb, je ne pouvais pas lâcher mon livre, mais je le pouvais encore moins lors de la grande révélation qui va faire basculer la vie d’Eve, prisonnière dans la Cité des Sables.

J’ai retrouvé encore quelques choses simples, comme la facilité avec laquelle Eve arrive à rentrer en contact avec Caleb alors qu’elle est emprisonnée dans la Cité des Sables. Néanmoins, j’ai trouvé cet opus  meilleur que le premier car Ève a mûri. J’ai donc moins ressenti le côté trop « jeunesse » du premier tome. Ève est toujours amoureuse de Caleb et fera tout pour le retrouver. S’agissant de Caleb, il sera prêt à tout pour retrouver Eve, même à risquer sa vie. Nous rencontrons également le Roi qui essaye de nous expliquer pourquoi il a créé ce « monde » et ses règles que l’on trouve immonde.

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce deuxième tome. Un tome que j’ai trouvé meilleur que le premier. J’ai maintenant hâte de dévorer le troisième tome !

Je  remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions Pocket Jeunesse pour cette agréable lecture dans le cadre d’un partenariat.

La note de Rex

4 sur 5

The Scorpion Rules, de Erin Bow

408 pages

Éditeur : Lumen

Date de parution : le 7 avril 2016

Prix : 15€

Quatrième de couverture

« AU PREMIER FAUX PAS, VOUS ETES MORT…
La première règle, pour éviter la guerre ? Faites-en une affaire personnelle… Très personnelle.

Duchesse de Halifax, princesse de la Confédération panpolaire, mais surtout… otage. Je m’appelle Greta Stuart, et ma vie ne tient qu’à un fil. Il y a quatre cent ans, une série de terribles conflits liés au changement climatique a ravagé la planète : guerres, famines, inondations, exodes… Débordées, les autorités ont fait appel à une intelligence artificielle omnisciente pour tenter de mettre un terme au massacre. Mais Talis, c’est son nom, a vite pris son indépendance et le contrôle du monde. Désormais, il garde en otage les fils et filles des grands dirigeants de la planète. A la première déclaration de guerre, les héritiers des deux camps concernés sont froidement exécutés.

Il ne reste que seize mois à tenir, seize mois avant d’avoir dix-huit ans et de pouvoir quitter le Préceptorat où je suis prisonnière depuis l’âge de cinq ans. Mais l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, venu du pays voisin du mien, va tout changer. Elian, qui ne cesse de défier Talis, de mépriser les règles qui régissent notre existence, met nos vies à tous en danger. Malgré tout, son esprit de révolte est contagieux. La résistance serait-elle possible ? Car nous le savons tous : le pays natal d’Elian va forcément fini par déclarer la guerre au mien… »

Mon avis

Dans ce roman, le monde est dirigé par Talis, une Intelligence Artificielle. Afin de maintenir la paix dans le monde, Talis a pris en otage les enfants des dirigeants. Si l’un des dirigeants déclare la guerre à un autre pays, les enfants de ces deux pays sont alors exécutés. Ces enfants vivent au sein du Préceptorat où ils ont chacun des corvées à effectuer afin que la communauté du Préceptorat puisse vivre. Nous suivons particulièrement Greta, une jeune fille modèle, et Elian, un nouvel enfant de la Paix qui viendra perturber la cohésion du groupe.

Je ressors mitigée de ma lecture. Dans la première moitié du livre, j’ai beaucoup aimé les idées de l’auteur, mais dans la deuxième moitié du livre, j’ai trouvé que certaines idées étaient tirées par les cheveux. Alors que j’ai adoré découvrir les premières pages de ce roman, l’univers et les personnages, au fur et à mesure de mon avancement dans ma lecture je n’arrivais plus à accrocher à l’histoire.

Concernant les personnages, nous suivons notamment Greta et Elian. Dans quelques mois, Greta aura dix-huit ans et sera enfin libérée du Préceptorat, si son pays n’entre pas en guerre. En attendant, elle fera la rencontre d’Elian, un nouvel Enfant de la Paix qui viendra perturber l’équilibre du Préceptorat. Malheureusement, je ne me suis pas attachée aux personnages.

Alors que j’ai beaucoup aimé découvrir l’univers créé par l’auteur, j’ai décroché de l’histoire au fur et à mesure de ma lecture. Des éléments et les personnages ne sont pas assez développés à mon goût, d’autres éléments sont tirés par les cheveux… Je n’ai pas vraiment compris les choix de l’auteur. Alors que ça aurait pu être une très bonne dystopie, le soufflé est retombé à la moitié du livre…

Pour conclure, alors que j’ai passé un très bon moment de lecture avec la première partie de ce roman, je n’ai pas du tout adhéré à la deuxième partie.

Je remercie grandement les Editions Lumen pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.

La note de Rex

2 sur 5

Les fragmentés (tome 4 – Les libérés), de Neal Shusterman

450 pages

Éditeur : Edition du Masque (collection MsK)

Date de parution : le 14 octobre 2015

Prix : 17€

Chronique du 1er tome

Chronique du 2ème tome

Chronique du 3ème tome

Quatrième de couverture

« Le meilleur moyen de sauver l’humanité, c’est de retourner les monstres les uns contre les autres.

Après des années de silence, des voix commencent à s’élever contre la fragmentation des adolescents. Ce qui n’empêche pas les Citoyens Proactifs, entreprise tentaculaire à l’origine de la création du premier homme formaté, de passer à la vitesse supérieure. Leur ambition : créer pour l’armée américaine un bataillon de formatés. Bien décidés à préserver leurs intérêts, ils vont jusqu’à dissimuler une découverte capitale qui mettrait fin à la fragmentation.

Toujours en fuite, Connor, Lev et Risa vont tout mettre en oeuvre pour tenter de les arrêter. Leur existence pourrait bientôt basculer, mais chacun doit conquérir sa propre liberté. »

Mon avis

Après toutes ces années de fragmentation, de plus en plus de monde commence à être contre cette pratique et à se rebeller. Les Citoyens Proactifs à l’origine de la fragmentation passent à la vitesse supérieure en espérant créer pour l’armée américaine un bataillon de formatés. Connor, Lev et Risa sont toujours en fuite et cherchent à faire fonctionner l’imprimante qui leur permettra de mettre fin à la fragmentation. Y arriveront-ils ?

J’ai passé un très bon moment de lecture avec le dernier tome de cette saga. Il est vrai qu’au début ce n’est pas évident de se replonger dans l’histoire et de se souvenir des personnages et de leurs rôles respectifs. Le plus gros de l’histoire nous revient vite en mémoire mais, concernant les personnages, c’était un peu plus dur de bien se souvenir d’eux, surtout qu’ici ils sont séparés. Même s’ils sont séparés, ils ont tous un but commun : faire disparaître la fragmentation.

Pendant les cent premières pages, il ne se passe pas grand-chose. Les chapitres sont courts avec une alternance de narrateurs : cela donne du rythme à l’histoire. Les « publicités » pour la fragmentation sont toujours présentes tout au long du roman. J’avais adoré les deux premiers tomes de cette saga mais j’avais été déçue par le troisième tome qui manquait d’action. Ce quatrième opus est bien meilleur que le troisième. Une fois rentrée dans l’histoire, impossible de la lâcher.

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce dernier tome et avec cette saga. Un univers original et dérangeant que je conseille aux fans de dystopie.

J’ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l’Imaginaire.

La note de Rex

3 sur 5

The Revolution of Ivy (tome 2), de Amy Engel

321 pages

Éditeur : Lumen

Date de parution : le 5 novembre 2015

Prix : 15€

Chronique du 1er tome

Quatrième de couverture

« Condamnée à l’exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les siens d’un monde hostile, dévasté par l’arme atomique des décennies plus tôt. Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et s’enfonce dans la nature sauvage et découvre qu’elle est habitée. Cette année, mon tour est venu. Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions d’un coup d’État, et le chaos ne tarde pas à régner. C’est un Bishop différent qui débarque dans le camp où Ivy s’est réfugiée, un Bishop qui a découvert, entretemps, plus d’une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce qu’elle compte faire : se venger ou… faire la révolution ? Le deuxième et dernier tome de la série The Book of Ivy clôt une saga dystopique où survie en milieu hostile, complots meurtrier et manipulations politiques se mettent en travers du chemin d’un duo à l’alchimie saisissante. Découvrez l’aventure finale d’Ivy, assassin devenue survivante ! »

Mon avis

Suite aux événements du premier tome, nous retrouvons Ivy de l’autre côté de la barrière de Westfall, là où vivent les expulsés. Ivy se retrouve seule dans ce monde hostile et inconnu. Arrivera-t-elle à survivre ?

Ayant eu un coup de cœur pour le premier tome de cette saga, c’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce deuxième tome. Malheureusement, je ressors un peu déçue de ma lecture. Peut-être que j’en attendais trop, mais deux choses m’ont dérangées. Tout d’abord lorsque nous suivons Ivy dans sa nouvelle vie d’expulsée, l’histoire est lente ; il ne se passe pas grand chose. Certes on fait la rencontre de nouveaux personnages, on compatit un peu avec Ivy, mais c’est vraiment trop lent, ça manque d’action et c’est répétitif.

Ensuite, alors que dans le premier tome Ivy m’a beaucoup plu, j’ai ici eu du mal à la comprendre. Je comprends ce qu’elle a vécu, je comprends la difficulté de se retrouver seule et trahie par sa famille. Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi elle rejette Bishop. Je ne comprends pas non plus ses décisions dans le dénouement de l’histoire. C’est également une Ivy changée que l’on retrouve. S’agissant de Bishop, je l’apprécie toujours autant. Il est patient, fort, amoureux… C’est un personnage qui réserve quelques surprises. Nous rencontrons également de nouveaux personnages comme Ash et Caleb. Au début, j’ai eu un peu de mal à apprécier Caleb, mais c’est finalement un personnage sympathique et attachant.

Pour conclure, même si l’univers, l’ambiance et les complots du premier tome m’ont manqués, j’aurai aimé rester avec Ivy et Bishop un peu plus longtemps. Je vous conseille de découvrir cette saga car le premier tome est génial et le deuxième tome, même s’il a m’a moins plu, reste agréable à lire et à découvrir.

J’ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l’Imaginaire.

La note de Rex

3 sur 5